samedi 2 octobre 2010

Sortie à la Russe

Hier, petite soirée qui s'annonçait, pour moi, tranquille. Je pensais que j'allais souper, prendre un verre ou deux avec les amis et finir la soirée à lire ou à écouter des vidéos sur internet. Les obchijetiéiens (nouveau mot pour gens des résidences, obchijétié veux dire en russe, résidence) avaient une idée en tête : sortir jusqu'aux petites heures. J'étais plus ou moins chaud à l'idée, j'était fatigué et avait plus ou moins le gout d'aller me défouler sur le dancefloor. Quelques coupes de champagne cheaps m'ont convaincu que sortir était la meilleure option pour la soirée.

Minuit, on sort nos aptitudes de berger et on essaie d'amener le troupeau de gens à l'extérieur. Minuit 20, chose faite, on se dirige vers le bar. Premier (et seul arrêt), le petit kiosque qui vend de la bière et du tabac. Cigarettes pour certain, bières de route pour d'autre dont moi. Puisque boire dans la rue n’est aucunement illégal en Russie, c'est sans inquiétudes que je prends ma Baltika 7, tout en marchant sur la rue. Quelques minutes avant le bar, on se sépare en plusieurs petits groupes. Les doormen aiment pas ça quand on arrive 10 en même temps, donc on se divise en couple ou en trio.

« Alors, on danse» rien à dire de plus. La musique est bonne, on a du fun! On s'est trouvé une table qui sert d'oasis de repos et de « spot » pour commander nos boissons à la table. On est assis avec deux Russes inconnus, sympathiques mêmes si la musique enterre ce qu'on dit on essaie de communiquer avec plus ou moins de succès.

La soirée se poursuit, une pipe à chicha trône maintenant sur la table, quelques « pofs » de tabac aromatisé puis on retourne danser.

4 h, on est tanné, on décide de s'en aller. Étant donné que tout le monde payait les drinks à la table et donc que notre serveur ne faisait qu'une facture, chercher qui a bu quoi a été assez compliqué: certains sont partis plus tôt, d'autre on oublié, etc. On réussit à payer nos verres et à donner un pourboire. La gang est presque toute partie, moi je reste et danse encore un peu avec les survivants. 4h30, on a faim. On se dirige tranquillement vers l'université, on passe devant le McDo, déjà y'a une file au comptoir expresse (genre de service à volant, mais pour les gens à pied). Je fais la file et me dis qu'un krotchka kartochka serait meilleur (c'est un genre de patate au four garnie: une dizaine de garnitures au choix. Très bon pour combler une fringale). J'me rends au kiosque: fermé. Déception, je retourne au McDo et commande un genre de Mcmatin, ça comble ma faim postdanse. Le ventre plein, je retourne à l'université avec les derniers debout. 5h30, les excès de la soirée me rattrape, je tombe de fatigue.

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