J'ai été un peu discret ces temps-ci. Le temps passe très vite ici. La vie a un rythme effréné. J'ai pris la décision de retourner au Québec pour le temps des Fêtes, deux semaines de vacances devraient me faire du bien (je part le 16). Après, les cours ne vont recommencer qu'en février, ce qui me donne plus ou moins un mois et demi de congé. Après mon séjour au Québec, je vais passer une ou deux semaines à Moscou avant de repartir en voyage quelque part, très certainement l'Espagne. J'y rejoindrais trois de mes amis qui y sont en ce moment, pour faire à peu près la même chose que moi et avec à peu près le même sérieux que moi.
La résidence du Corpus 4 est un peu rendu une deuxième famille. Vivre en proximité avec autant de gens différents qui vivent le même dépaysement accélère la création de lien. Nous ne sommes pas si différent et au fil des soupers et des soirées qui se finissent trop tard à jaser et fumer dans la cage d'escalier, au fil des sorties dans les clubs jusqu'au matin, au fil des visites de la ville, j'ai fini par découvrir des gens inoubliables. Déjà une partie de ces gens splendides quittent dans deux semaines. Les autres adieux seront fin janvier.
dimanche 5 décembre 2010
jeudi 11 novembre 2010
Mourmansk!
La semaine dernière c'était le Jour de l'Unité nationale en Russie, on avait donc une super fin de semaine de quatre jours à combler. Moi et mes amis avions penser à Kiev, en Ukraine, mais il y avait seulement des billets aller, pas de billet pour revenir (ah! la Russie!) Alors, on a décider d'aller à Mourmansk, plus grande ville au nord du Cercle polaire. Mourmansk: 35h de train pour y aller, 40 pour revenir (le train du retour arrêtait plus souvent)
Trip complètement fou! J’ai pas vraiment visiter, de toute façon, il n’y a pas grand chose à faire. On s'est promenés dans la ville, on a visiter un peu le port. On a même pas fait l'attraction principale: Alioucha, une immense statue qui surplombe la ville et le fjord de Kola. Mais bon, l'important c'est que je me suis beaucoup amusé avec Philipp et Christina. C’était vraiment une bonne idée d’aller aussi loin. C’est une très grande ville, autours de 400 000 habitants, on ne réalise pas du tout qu’on est au-dessus du cercle polaire arctique. La température était un peu plus chaude que je croyais, environs -15 avec le vent. J’ai mangé une pizza au renne, beaucoup de fruit de mer aussi, le tout était DÉLICIEUX!
Aller à Mourmansk m'a fait réaliser que Moscou ce n'est pas la Russie. Il y a Moscou et tout le reste de la Russie. Les gens et la vie sont tellement différents, je ne saurai comment l'expliquer mais on le ressent tout de suite.
Le voyage du retour à été long et pénible, on suffoquait dans le train, ça sentait pas bon et on dormais mal. MAIS, on a vu des aurores boréales! Le ciel nocturne était éclairé de couleur orangée, c'était tellement beau!
Trip complètement fou! J’ai pas vraiment visiter, de toute façon, il n’y a pas grand chose à faire. On s'est promenés dans la ville, on a visiter un peu le port. On a même pas fait l'attraction principale: Alioucha, une immense statue qui surplombe la ville et le fjord de Kola. Mais bon, l'important c'est que je me suis beaucoup amusé avec Philipp et Christina. C’était vraiment une bonne idée d’aller aussi loin. C’est une très grande ville, autours de 400 000 habitants, on ne réalise pas du tout qu’on est au-dessus du cercle polaire arctique. La température était un peu plus chaude que je croyais, environs -15 avec le vent. J’ai mangé une pizza au renne, beaucoup de fruit de mer aussi, le tout était DÉLICIEUX!
Aller à Mourmansk m'a fait réaliser que Moscou ce n'est pas la Russie. Il y a Moscou et tout le reste de la Russie. Les gens et la vie sont tellement différents, je ne saurai comment l'expliquer mais on le ressent tout de suite.
Le voyage du retour à été long et pénible, on suffoquait dans le train, ça sentait pas bon et on dormais mal. MAIS, on a vu des aurores boréales! Le ciel nocturne était éclairé de couleur orangée, c'était tellement beau!
dimanche 24 octobre 2010
Soirée ukrainienne
L'Université d'État des Sciences humaines de Moscou engage, sur une base régulière des jeunes hommes qui font quelques travaux, de la maintenance sur le campus. Ces ouvriers résident dans les mêmes résidences que nous. Durant les deux dernières semaines, nous avons partagé le corpus 4 avec des Ukrainiens. Au fil des jours et des longues soirées à jaser dans les escaliers, nous avons tous fini par nous connaitre un peu.
Hier, c'était leur dernière soirée sur le campus. Leur contrat était fini, ils changeaient d'endroit. Ils nous donc inviter à les rejoindre dans la cuisine du sixième étage pour prendre un dernier verre... J'arrive donc vers 9h dans ladite cuisine pour y trouver des zakouski (du poisson frit, du jambon, du pain, du gâteau, du chocolat, etc.) et des bouteilles de vodka. Beaucoup de bouteilles. C'est simple, pour leur dernière soirée, ils reçoivent comme des rois! Dès que je m'assois, Serioja (Serguei) me montre qu'il a de la vodka de son pays et qu'elle est bien meilleure que la vodka russe (je confirme, la vodka ukrainienne est très bonne). Tous les autres invités sont arrivés. Que la fête commence!
On parle presque exclusivement en russe, Sacha (Aleksandr) s'assure qu'on ne manque de rien et surtout qu'on goute à tout. On découvre des nouvelles traditions. Par exemple, on peut sentir du pain après avoir bu de la vodka. Puisqu'à chaque verre de vodka on doit faire un toast, Génia (Evgénie) nous explique que les cinq premiers toasts ont leur signification particulière. En faisant beaucoup de gestes, on en s'expliquant autrement, notre vocabulaire s'agrandit de quelques mots et on finit par se faire comprendre! Ils sont très patients et semblent fiers de notre progrès!
Hier, malgré leur pauvreté, nos trois Ukrainiens nous ont reçus comme des rois. Tout partager, peu importe le niveau de vie, est tout à fait normal ici. C'est un caractère typiquement slave.
Hier, malgré nos phrases toutes croches et notre faible vocabulaire on s'est fait comprendre. J'ai senti que le mur de la langue est sur le point de tombée.
Hier, j'ai passé une soirée incroyable.
Hier, c'était leur dernière soirée sur le campus. Leur contrat était fini, ils changeaient d'endroit. Ils nous donc inviter à les rejoindre dans la cuisine du sixième étage pour prendre un dernier verre... J'arrive donc vers 9h dans ladite cuisine pour y trouver des zakouski (du poisson frit, du jambon, du pain, du gâteau, du chocolat, etc.) et des bouteilles de vodka. Beaucoup de bouteilles. C'est simple, pour leur dernière soirée, ils reçoivent comme des rois! Dès que je m'assois, Serioja (Serguei) me montre qu'il a de la vodka de son pays et qu'elle est bien meilleure que la vodka russe (je confirme, la vodka ukrainienne est très bonne). Tous les autres invités sont arrivés. Que la fête commence!
On parle presque exclusivement en russe, Sacha (Aleksandr) s'assure qu'on ne manque de rien et surtout qu'on goute à tout. On découvre des nouvelles traditions. Par exemple, on peut sentir du pain après avoir bu de la vodka. Puisqu'à chaque verre de vodka on doit faire un toast, Génia (Evgénie) nous explique que les cinq premiers toasts ont leur signification particulière. En faisant beaucoup de gestes, on en s'expliquant autrement, notre vocabulaire s'agrandit de quelques mots et on finit par se faire comprendre! Ils sont très patients et semblent fiers de notre progrès!
Hier, malgré leur pauvreté, nos trois Ukrainiens nous ont reçus comme des rois. Tout partager, peu importe le niveau de vie, est tout à fait normal ici. C'est un caractère typiquement slave.
Hier, malgré nos phrases toutes croches et notre faible vocabulaire on s'est fait comprendre. J'ai senti que le mur de la langue est sur le point de tombée.
Hier, j'ai passé une soirée incroyable.
samedi 16 octobre 2010
Quelques constatations
Voilà plus d'un mois depuis mon arrivée. 38 jours pour être exact. Une routine commence a s'installer au fil des jours. Mon niveau de russe s'est beaucoup amélioré. J'ai toujours peine à comprendre et à me faire comprendre mais c'est moins pire qu'au début. Voici quelques constatations et faits divers que j'ai pu remarquer depuis que je suis ici
-Le coût de la vie n'est pas aussi cher que je le pensais. Il est cher pour ceux qui résident vraiment à Moscou, mais pour les étudiants étrangers c'est loin d'être dispendieux. (environs 90 cents pour un pain, à titre d'exemple)
-La vodka est ridiculement pas cher et ridiculement excellente (environs 5$ le demi-litre)
-Le vin est pas bon!
-Les résidences, et les bâtiments en général, sont surchauffés, je dort la fenêtre ouverte même si le mercure tombe sous-zéro.
-"L'eau du robinet tu ne boiras pas", est un de mes commandements ici, sinon c'est de longs et pénible aller-retour aux toilettes.
-Pour se fondre dans la foule moscovites, il suffit d'avoir une face neutre, voir bête, et ne pas être trop expressif quand on parle.
-L'administration et la bureaucratie russe est tout simplement chaotique et frustrante. Pour avoir la "spravka" petit papier qui dit que ton passeport et ton visa sont à l'université, il faut: se rendre au bureau international, essayer de dire que ton papier est échu et doit être refait. Une fois le papier en main, il faut aller le faire étamper à une place, puis le faire signer à une autre... Et j'ai entendu dire qu'avoir une passe de métro mensuel étudiante étaie encore plus compliqué...
-La sécheuse des résidences ne fait que réchauffer ton linge.
-Les livres sont ridiculement pas cher (ce qui implique, pour moi, de devoir payer un extra bagage à mon retour :P )
-Coffee house= bouffe médiocre et trop chère (en plus, il y en a à tout les coins de rues...)
-Les musiciens de métro ou de rue sont digne d'être dans n'importe quel orchestre. J'ai eu droit à du Vivaldi joué par quatres excellent musiciens, des vieilles balade russes et plus encore!
-Si tu dit merci à tout le monde qui te rend service, tu passes pour un étranger.
-Le métro est efficace: 2 minutes entre chaque train et 30 secondes à l'heure de pointe.
-L'architecture des stations de métro est magnifique.
Bon c'est à peu près ça jusqu'à maintenant. J'oublie surement plein de choses.
-Le coût de la vie n'est pas aussi cher que je le pensais. Il est cher pour ceux qui résident vraiment à Moscou, mais pour les étudiants étrangers c'est loin d'être dispendieux. (environs 90 cents pour un pain, à titre d'exemple)
-La vodka est ridiculement pas cher et ridiculement excellente (environs 5$ le demi-litre)
-Le vin est pas bon!
-Les résidences, et les bâtiments en général, sont surchauffés, je dort la fenêtre ouverte même si le mercure tombe sous-zéro.
-"L'eau du robinet tu ne boiras pas", est un de mes commandements ici, sinon c'est de longs et pénible aller-retour aux toilettes.
-Pour se fondre dans la foule moscovites, il suffit d'avoir une face neutre, voir bête, et ne pas être trop expressif quand on parle.
-L'administration et la bureaucratie russe est tout simplement chaotique et frustrante. Pour avoir la "spravka" petit papier qui dit que ton passeport et ton visa sont à l'université, il faut: se rendre au bureau international, essayer de dire que ton papier est échu et doit être refait. Une fois le papier en main, il faut aller le faire étamper à une place, puis le faire signer à une autre... Et j'ai entendu dire qu'avoir une passe de métro mensuel étudiante étaie encore plus compliqué...
-La sécheuse des résidences ne fait que réchauffer ton linge.
-Les livres sont ridiculement pas cher (ce qui implique, pour moi, de devoir payer un extra bagage à mon retour :P )
-Coffee house= bouffe médiocre et trop chère (en plus, il y en a à tout les coins de rues...)
-Les musiciens de métro ou de rue sont digne d'être dans n'importe quel orchestre. J'ai eu droit à du Vivaldi joué par quatres excellent musiciens, des vieilles balade russes et plus encore!
-Si tu dit merci à tout le monde qui te rend service, tu passes pour un étranger.
-Le métro est efficace: 2 minutes entre chaque train et 30 secondes à l'heure de pointe.
-L'architecture des stations de métro est magnifique.
Bon c'est à peu près ça jusqu'à maintenant. J'oublie surement plein de choses.
lundi 11 octobre 2010
Petersbourg
Cette fin de semaine, je suis allé à St-Petersbourg, une des plus belles villes que j'ai pu voir jusqu'à maintenant. Je suis parti en compagnie de 3 autres filles des résidences et le lendemain quatre autres amis nous ont rejoints pour visiter la ville!
Je suis parti de Moscou à 22h30 pour arriver à St-Petersbourg vers 6h45. le voyage en train était super intéressant, on a jasé avec deux Russes tout en grignotant et en prenant un verre. La pense bien remplie, j'ai dormis quelques heures avant de débarquer à St-Petersbourg.
Dès notre arrivée, on décide de se rendre à l'auberge pour porter nos trucs et s'enregistrer. On trouve facilement la rue, trouver la porte a été une autre paire de manches... Aucune indication, absolument rien. On rentre à l'adresse indiquer sur le papier de confirmation : encore moins d'indications, on fouille un peu, et on décide de cogner à une porte. C'est la bonne! On se demande pourquoi il n'y a pas d'indication, la place à l'air bien, on laisse nos trucs et on part dans la ville.
Perspective Nevski, artère principale de Petersbourg, on décide de la faire de long en large. Elle se termine par l'Ermitage, palais de Pierre le Grand maintenant, un grand musée. On visite un peu le Parc Mikhailovsky et la Cathédrale de Kazan. Crevé du manque de sommeil et de notre journée, on se couche tôt. Le matin, moi et Christina, on se lève vers 6h pour aller accueillir nos amis... On attend, on attend... On finit par comprendre qu'on a pas la bonne heure d'arrivée et donc qu'on a gaspillé de précieuses minutes de repos. Pas très grave, le matin l'air est pur et froid, la ville calme et silencieuse, ça fait du bien! Nos amis arrivent quelques heures plus tard et à voir leur état, je devine que leur voyage en train à été bien arrosée. Moi et les trois filles avec qui je suis parti décidons de nous rendre à l'Ermitage et on s'entend pour que les autres nous y retrouvent après quelques heures de sommeil.
L'Ermitage est magnifique, beaucoup de salles d'époque qui nous montre tout le luxe de la vie des Tsars. Le dernier étage est en partie consacré à l'art du XIX-XX en Europe, beaucoup de Picasso, Matisse et Renoir. Après la visite du Musée, on achète des billets pour une croisière sur la Neva. Les vendeurs de billets de compagnie différente étaient prêts à se battre pour nous convaincre de la choisir plutôt que l'autre. On s'en sort avec un prix réduit! La croisière nous permet de visiter la ville au niveau de l'eau au crépuscule, c'est magnifique, on s'amuse beaucoup!
Visiter les attraits touristiques c'est bien beau, mais, étudiants que nous sommes, nous devons visiter le nightlife! On choisit un bar très particulier: on y fête le Nouvel An chaque jour! On arrive juste à temps pour le décompte, la serveuse nos donne des feux de Bengale, on les allume et BONNE ANNÉE! On a même droit à un mariage présidé par un MC déguisé en lapin... Disons que c'était assez fou comme soirée!
Le matin on se lève, un peu fatigué des festivités de la veille: on part pour Petrodvorets, un autre palais en banlieue de Petersbourg. Dès notre arrivée je comprends rapidement pourquoi cet endroit est parfois appelé le Versailles du nord! Très grands jardins, fontaine gigantesque recouverte de dorure et longue perspective qui s'étendent jusqu'au golfe de Finlande. On y passe le reste de la journée avant de revenir à l'Auberge. On prend une dernière bière et le groupe se sépare, nous on retourne à Moscou tandis que les autres y reste pour un jour encore.
Bilan: St-Petersbourg est une ville MAGNIFIQUE, le rythme de la ville est beaucoup moins intense qu'à Moscou, je prévois déjà y retourner en hiver puis au printemps (plus belle saison pour voir la ville à ce qu'on dit. Quitter Moscou à aussi fait beaucoup de bien, voir d'autre chose a permis de me changer un peu les idées!
Je suis parti de Moscou à 22h30 pour arriver à St-Petersbourg vers 6h45. le voyage en train était super intéressant, on a jasé avec deux Russes tout en grignotant et en prenant un verre. La pense bien remplie, j'ai dormis quelques heures avant de débarquer à St-Petersbourg.
Dès notre arrivée, on décide de se rendre à l'auberge pour porter nos trucs et s'enregistrer. On trouve facilement la rue, trouver la porte a été une autre paire de manches... Aucune indication, absolument rien. On rentre à l'adresse indiquer sur le papier de confirmation : encore moins d'indications, on fouille un peu, et on décide de cogner à une porte. C'est la bonne! On se demande pourquoi il n'y a pas d'indication, la place à l'air bien, on laisse nos trucs et on part dans la ville.
Perspective Nevski, artère principale de Petersbourg, on décide de la faire de long en large. Elle se termine par l'Ermitage, palais de Pierre le Grand maintenant, un grand musée. On visite un peu le Parc Mikhailovsky et la Cathédrale de Kazan. Crevé du manque de sommeil et de notre journée, on se couche tôt. Le matin, moi et Christina, on se lève vers 6h pour aller accueillir nos amis... On attend, on attend... On finit par comprendre qu'on a pas la bonne heure d'arrivée et donc qu'on a gaspillé de précieuses minutes de repos. Pas très grave, le matin l'air est pur et froid, la ville calme et silencieuse, ça fait du bien! Nos amis arrivent quelques heures plus tard et à voir leur état, je devine que leur voyage en train à été bien arrosée. Moi et les trois filles avec qui je suis parti décidons de nous rendre à l'Ermitage et on s'entend pour que les autres nous y retrouvent après quelques heures de sommeil.
L'Ermitage est magnifique, beaucoup de salles d'époque qui nous montre tout le luxe de la vie des Tsars. Le dernier étage est en partie consacré à l'art du XIX-XX en Europe, beaucoup de Picasso, Matisse et Renoir. Après la visite du Musée, on achète des billets pour une croisière sur la Neva. Les vendeurs de billets de compagnie différente étaient prêts à se battre pour nous convaincre de la choisir plutôt que l'autre. On s'en sort avec un prix réduit! La croisière nous permet de visiter la ville au niveau de l'eau au crépuscule, c'est magnifique, on s'amuse beaucoup!
Visiter les attraits touristiques c'est bien beau, mais, étudiants que nous sommes, nous devons visiter le nightlife! On choisit un bar très particulier: on y fête le Nouvel An chaque jour! On arrive juste à temps pour le décompte, la serveuse nos donne des feux de Bengale, on les allume et BONNE ANNÉE! On a même droit à un mariage présidé par un MC déguisé en lapin... Disons que c'était assez fou comme soirée!
Le matin on se lève, un peu fatigué des festivités de la veille: on part pour Petrodvorets, un autre palais en banlieue de Petersbourg. Dès notre arrivée je comprends rapidement pourquoi cet endroit est parfois appelé le Versailles du nord! Très grands jardins, fontaine gigantesque recouverte de dorure et longue perspective qui s'étendent jusqu'au golfe de Finlande. On y passe le reste de la journée avant de revenir à l'Auberge. On prend une dernière bière et le groupe se sépare, nous on retourne à Moscou tandis que les autres y reste pour un jour encore.
Bilan: St-Petersbourg est une ville MAGNIFIQUE, le rythme de la ville est beaucoup moins intense qu'à Moscou, je prévois déjà y retourner en hiver puis au printemps (plus belle saison pour voir la ville à ce qu'on dit. Quitter Moscou à aussi fait beaucoup de bien, voir d'autre chose a permis de me changer un peu les idées!
samedi 2 octobre 2010
Sortie à la Russe
Hier, petite soirée qui s'annonçait, pour moi, tranquille. Je pensais que j'allais souper, prendre un verre ou deux avec les amis et finir la soirée à lire ou à écouter des vidéos sur internet. Les obchijetiéiens (nouveau mot pour gens des résidences, obchijétié veux dire en russe, résidence) avaient une idée en tête : sortir jusqu'aux petites heures. J'étais plus ou moins chaud à l'idée, j'était fatigué et avait plus ou moins le gout d'aller me défouler sur le dancefloor. Quelques coupes de champagne cheaps m'ont convaincu que sortir était la meilleure option pour la soirée.
Minuit, on sort nos aptitudes de berger et on essaie d'amener le troupeau de gens à l'extérieur. Minuit 20, chose faite, on se dirige vers le bar. Premier (et seul arrêt), le petit kiosque qui vend de la bière et du tabac. Cigarettes pour certain, bières de route pour d'autre dont moi. Puisque boire dans la rue n’est aucunement illégal en Russie, c'est sans inquiétudes que je prends ma Baltika 7, tout en marchant sur la rue. Quelques minutes avant le bar, on se sépare en plusieurs petits groupes. Les doormen aiment pas ça quand on arrive 10 en même temps, donc on se divise en couple ou en trio.
« Alors, on danse» rien à dire de plus. La musique est bonne, on a du fun! On s'est trouvé une table qui sert d'oasis de repos et de « spot » pour commander nos boissons à la table. On est assis avec deux Russes inconnus, sympathiques mêmes si la musique enterre ce qu'on dit on essaie de communiquer avec plus ou moins de succès.
La soirée se poursuit, une pipe à chicha trône maintenant sur la table, quelques « pofs » de tabac aromatisé puis on retourne danser.
4 h, on est tanné, on décide de s'en aller. Étant donné que tout le monde payait les drinks à la table et donc que notre serveur ne faisait qu'une facture, chercher qui a bu quoi a été assez compliqué: certains sont partis plus tôt, d'autre on oublié, etc. On réussit à payer nos verres et à donner un pourboire. La gang est presque toute partie, moi je reste et danse encore un peu avec les survivants. 4h30, on a faim. On se dirige tranquillement vers l'université, on passe devant le McDo, déjà y'a une file au comptoir expresse (genre de service à volant, mais pour les gens à pied). Je fais la file et me dis qu'un krotchka kartochka serait meilleur (c'est un genre de patate au four garnie: une dizaine de garnitures au choix. Très bon pour combler une fringale). J'me rends au kiosque: fermé. Déception, je retourne au McDo et commande un genre de Mcmatin, ça comble ma faim postdanse. Le ventre plein, je retourne à l'université avec les derniers debout. 5h30, les excès de la soirée me rattrape, je tombe de fatigue.
Minuit, on sort nos aptitudes de berger et on essaie d'amener le troupeau de gens à l'extérieur. Minuit 20, chose faite, on se dirige vers le bar. Premier (et seul arrêt), le petit kiosque qui vend de la bière et du tabac. Cigarettes pour certain, bières de route pour d'autre dont moi. Puisque boire dans la rue n’est aucunement illégal en Russie, c'est sans inquiétudes que je prends ma Baltika 7, tout en marchant sur la rue. Quelques minutes avant le bar, on se sépare en plusieurs petits groupes. Les doormen aiment pas ça quand on arrive 10 en même temps, donc on se divise en couple ou en trio.
« Alors, on danse» rien à dire de plus. La musique est bonne, on a du fun! On s'est trouvé une table qui sert d'oasis de repos et de « spot » pour commander nos boissons à la table. On est assis avec deux Russes inconnus, sympathiques mêmes si la musique enterre ce qu'on dit on essaie de communiquer avec plus ou moins de succès.
La soirée se poursuit, une pipe à chicha trône maintenant sur la table, quelques « pofs » de tabac aromatisé puis on retourne danser.
4 h, on est tanné, on décide de s'en aller. Étant donné que tout le monde payait les drinks à la table et donc que notre serveur ne faisait qu'une facture, chercher qui a bu quoi a été assez compliqué: certains sont partis plus tôt, d'autre on oublié, etc. On réussit à payer nos verres et à donner un pourboire. La gang est presque toute partie, moi je reste et danse encore un peu avec les survivants. 4h30, on a faim. On se dirige tranquillement vers l'université, on passe devant le McDo, déjà y'a une file au comptoir expresse (genre de service à volant, mais pour les gens à pied). Je fais la file et me dis qu'un krotchka kartochka serait meilleur (c'est un genre de patate au four garnie: une dizaine de garnitures au choix. Très bon pour combler une fringale). J'me rends au kiosque: fermé. Déception, je retourne au McDo et commande un genre de Mcmatin, ça comble ma faim postdanse. Le ventre plein, je retourne à l'université avec les derniers debout. 5h30, les excès de la soirée me rattrape, je tombe de fatigue.
lundi 20 septembre 2010
Sur l'art de trouver un local...
Rencontrer un enseignant peut être tout qu'une aventure. Ce matin, les filles et moi avons rendez-vous avec notre futur professeur de politique russe postsoviétique. On commence par se rendre au corpus principal d'où, on pense, nous allons trouver le local dudit professeur. On se dit que ça va être facile puisque Ekaterina (la responsable du Centre Moscou-Québec) nous a donné, la veille, un papier avec le nom du professeur, son local et ses disponibilités. Maylina dit que le local est dans le Corpus 5, alors on tente de trouver l'accès au corpus 5 du corpus principal. On ne trouve rien, redescend dans le hall, Christina dit qu'elle a vu des flèches qui indiquait que le corpus 5 n'était pas dans le pavillon principal, alors on sort, suit les flèches, arrive devant le Corpus 5. Trois portes s'offrent à nous.
Trois portes lugubres serait plus exact. On rentre par la moins louche, on descend quelques marches qui débouchent à un genre de sous-sol avec une dizaine de pièces vides. On comprend rapidement que ce n'est pas là.
On remonte, décidons que la porte la plus à gauche à l'air beaucoup plus invitante. Des marches qui montent, déjà ça semble plus prometteur. Le numéro écrit sur le papier (que je tiens dans mes mains tout le long du trajet) est 424, alors on se dit qu'il faut se rendre au quatrième. Quelques volées de marches plus tard, le quatrième, une porte d'apparence porte blindé et une autre en verre et rien d'autre, on s'approche de la porte de verre pour l'ouvrir et une femme l'ouvre juste avant. Elle nous regarde, on essaie de s'expliquer du mieux que notre médiocre niveau de russe nous le permet. Elle finit par hausser les épaules et nous pointer la porte blindée. On s'en approche, même chose, elle s'ouvre avant qu'on puisse cogner. On rentre, à l'intérieur c'est un genre de bureau/compagnie qui n'a (en apparence) rien à voir avec l'université. On dit le nom du professeur à la première personne qu'on croise, même réaction, regard suspicieux et on nous montre la porte.
Troisième porte! On monte jusqu'au quatrième, étage vide qui semble en rénovation, on se promène, on fouille, on redescend par un autre escalier en essayant de garder notre calme contre le foutu corpus 5. Nouvel étage, même image: locaux en rénovation, même action:on fouine. Tout content, on voit un papier sur une porte qui dit en gros: "Corpus 5 faculté d'Histoire par là" On monte, on descend, on retombe sur l'étage bizarre avec la porte blindée et la porte de verre. Demi-tour, on remonte, on redescend, tourne à gauche, à droite, descend jusqu'au premier. Yé un garde, on espère qu'il va nous pouvoir nous aider. Je lui dis le nom du professeur, il nous répond de manière "polie " d'allez voir ailleurs...Même ritournelle: monte, descends, etc. ad nauseam. Ouvre une porte, le même garde amical qui ne nous trouve pas du tout sympathique, nous dit encore plus poliment de foutre le camp. Ce qu'on fait.
Marie-Hélène croit avoir entendu que l'entrée du Corpus 5 est à l'extérieur de l'enceinte alors on sort, marche arrive devant le Corpus 5 mais à l'extérieur première porte: Danger le garde affable est là. Tanné, essoufflé, je demande à Maylina "où est-ce qu'elle a vu que le local 424 était au Corpus 5?"
-"regarde c'est écrit sur le papier!"
-Où ça?!
-....
Elle a cru voir le Corpus 5 sur le papier alors que ce n'était visiblement pas le cas. Pour sa défense, ni Christina, ni Marie-Hélène, ni moi n’avons pris l'initiative de relire, ou contre vérifier ce qu'elle disait et surtout on s'est tous entêtés à trouver le foutu local.
Mort de rire, on prend une pause milk-shake. On décide de retourner au Corpus principal, se disant que le local du prof' doit bien y être. Quatrième étage, on se promène quelques secondes le temps de comprendre l'ordre des portes, seconde porte à droite! ENFIN! Le local 424!
Trois portes lugubres serait plus exact. On rentre par la moins louche, on descend quelques marches qui débouchent à un genre de sous-sol avec une dizaine de pièces vides. On comprend rapidement que ce n'est pas là.
On remonte, décidons que la porte la plus à gauche à l'air beaucoup plus invitante. Des marches qui montent, déjà ça semble plus prometteur. Le numéro écrit sur le papier (que je tiens dans mes mains tout le long du trajet) est 424, alors on se dit qu'il faut se rendre au quatrième. Quelques volées de marches plus tard, le quatrième, une porte d'apparence porte blindé et une autre en verre et rien d'autre, on s'approche de la porte de verre pour l'ouvrir et une femme l'ouvre juste avant. Elle nous regarde, on essaie de s'expliquer du mieux que notre médiocre niveau de russe nous le permet. Elle finit par hausser les épaules et nous pointer la porte blindée. On s'en approche, même chose, elle s'ouvre avant qu'on puisse cogner. On rentre, à l'intérieur c'est un genre de bureau/compagnie qui n'a (en apparence) rien à voir avec l'université. On dit le nom du professeur à la première personne qu'on croise, même réaction, regard suspicieux et on nous montre la porte.
Troisième porte! On monte jusqu'au quatrième, étage vide qui semble en rénovation, on se promène, on fouille, on redescend par un autre escalier en essayant de garder notre calme contre le foutu corpus 5. Nouvel étage, même image: locaux en rénovation, même action:on fouine. Tout content, on voit un papier sur une porte qui dit en gros: "Corpus 5 faculté d'Histoire par là" On monte, on descend, on retombe sur l'étage bizarre avec la porte blindée et la porte de verre. Demi-tour, on remonte, on redescend, tourne à gauche, à droite, descend jusqu'au premier. Yé un garde, on espère qu'il va nous pouvoir nous aider. Je lui dis le nom du professeur, il nous répond de manière "polie " d'allez voir ailleurs...Même ritournelle: monte, descends, etc. ad nauseam. Ouvre une porte, le même garde amical qui ne nous trouve pas du tout sympathique, nous dit encore plus poliment de foutre le camp. Ce qu'on fait.
Marie-Hélène croit avoir entendu que l'entrée du Corpus 5 est à l'extérieur de l'enceinte alors on sort, marche arrive devant le Corpus 5 mais à l'extérieur première porte: Danger le garde affable est là. Tanné, essoufflé, je demande à Maylina "où est-ce qu'elle a vu que le local 424 était au Corpus 5?"
-"regarde c'est écrit sur le papier!"
-Où ça?!
-....
Elle a cru voir le Corpus 5 sur le papier alors que ce n'était visiblement pas le cas. Pour sa défense, ni Christina, ni Marie-Hélène, ni moi n’avons pris l'initiative de relire, ou contre vérifier ce qu'elle disait et surtout on s'est tous entêtés à trouver le foutu local.
Mort de rire, on prend une pause milk-shake. On décide de retourner au Corpus principal, se disant que le local du prof' doit bien y être. Quatrième étage, on se promène quelques secondes le temps de comprendre l'ordre des portes, seconde porte à droite! ENFIN! Le local 424!
Inscription à :
Articles (Atom)